Bienvenue sur le site de Plaisance Fluviale - Simonszand - Convoyage Courlis - Briare - Castets en Dorthe

Ochidee

Orchidée en navigation

CONVOYAGE

CHARTRETTES - SAINT JEAN DE LOSNE

(Par le canal de Bourgogne)

Lire de bas en haut, pour suivre le sens du voyage

A Jean-Paul

Nous aurons parcouru trois cent soixante-deux kilomètres, franchi deux cent huit écluses. Le moteur aura tourné quatre-vingt-quatre heures trente-cinq. Orchidée a trouvé sa place sur le ponton des ventes. Nous le saluons, espérant qu'il trouve rapidement une nouvelle famille, qui prendra soin de lui.

		Saint Jean-de-Losne est avant tout une citée marinière. Comme à Longueil-Annel ne quittez pas Sain t Jean de Losne sans visiter le musée de la batellerie.
Chez Blanquart Yachting, Saint Nicolas veille sur les mariniers et les plaisanciers. Très drôle, il a une forte ressemblance avec Joël, le père de David...
		Saint Jean-de-Losne est avant tout une citée marinière. Comme à Longueil-Annel un parcours vous guide sur les traces de nos aînés, c'est ici.
Orchidée a trouvé sa place sur le ponton des ventes. Nous le saluons, espérant qu'il trouve rapidement une nouvelle famille, qui prendra soin de lui.
		Nous sommes en Saône, devant Saint Jean de Losne et le quai à gradins. Nous promettant d'y revenir ce soir pour y dîner.
PK 242, c'est la fin du canal de Bourgogne. Nous y avons pris du plaisir et ne regrettons pas d'avoir fait ce choix de trajet. N'hésitez pas à le découvrir, tous les éclusiers sont sympas et quoique beaucoup de gens disent les algues ne sont pas trop un problème.
		Écluse soixante-quinze (75), la dernière avant la descente en Saône. Elle sent bon la lavande.
Regardez... C'est tentant ! - Sentez... C'est appétissant ! - Écoutez... C'est alléchant ! -Humez... C'est engageant ! - Goûtez... C'est délicieux ! Les gourmands se reconnaîtront.
		Encore une très longue ligne droite entrecoupée de sept écluses, c'est le parcours entre Longecourt en Plaine et Saint Jean de Losne.
Journée très chaude comme sur toute la France. Nous décidons de nous arrêter à Longecourt-en-Plaine. Nous apercevons le château du XVI et XVIIIème siècle. Nous y retrouvons la péniche Anna Maria V, qui nous a précédés depuis Dijon. Merci à eux qui nous ont prêté un vélo pour aller chercher le pain de notre petit déjeuner.
		On nous avait prévenus. "Vous rencontrerez un nouvelle maison éclusière. L'ancienne a été rasée et c'est tout moderne et surprenant." Effectivement, mais nous sommes à quel numéro, au fait ?
Depuis Dijon, nous suivons un narrowboat, made in Grand-Bretagne. Pas de siège pour naviguer, "Pépère" sera sûrement fatigué en fin de journée.

A l'écluse d'Ouges Neptune, en rive droite et la Sirène du canal en rive gauche nos saluent lors de notre passage. Si vous êtes artiste ou que vous rêvez d'y devenir l'A. B. T. S. F.(Association Bourguignonne Talents Sans Frontière)" attend votre oeuvre.

Nous passons à côté d'un bateau en construction. Si par chance il est baptisé, parions qu'il se nomme "Dauphin" ou un nom dérivé.
		Nous longeons le parc du seul fabricant français de mats acier d'éolienne. Il se murmure qu'il serait en redressement judiciaire.
Nous aurons rencontré quelques biefs avec des algues. Le chenal est partout dégagé mais nous plaignions les éclusiers qui doivent faire avec. Un grand merci à eux.
		Nous quittons Dijon. Le premier qui arrive à perdu. Oui Go a perdu, forcément.
Table de terrasse, acte deux ! Après le Rhône, le canal de Bourgogne. Cette fois c'est pas le vent, mais le coude.
		Gustave EIFFEL est né à Dijon, près du port, en 1832, une statue "Le rêve ailé" lui rend hommage.
Pour la visite de la ville, un peu de tramway et il ne reste plus qu'à suivre les chouettes, pour découvrir superficiellement la ville, nous promettant d'y revenir un jour prochain. Patrice et Brigitte n'auront pas droit à l'apéritif sur le bateau, pas plus nous chez eux, un rendez-vous est pris.
		Nous stationnons dans le port de Dijon. Nous ne sommes pas le premier bateau et le chenal est fait, pas d'inquiétude.
Pour l'accueil, nous avons droit de découvrir une cigogne en haut d'une cheminée. Elle cherche désespérément son nid et sa moitié.
		Après avoir longé le lac de Kir, nous voyons bien que nous arrivons sur Dijon, les décors changent.
Ici, les éclusiers n'ont aucun outil pour retirer les algues de derrière les portes. Pas un croc, simplement un bâton qu'il trouve, une honte, messieurs les responsables.
		Le chenal est dégagé, nous nous dirigeons vers Dijon, sans problème.
La faucardeuse est prête pour ramasser les algues, hélas pas de personnel pour la conduire, peut-être un jour....
		Un dernier regard dans le rétroviseur, il est l'heure de partir avec le lever du soleil.
Nous passons notre nuit à Plombières-les-Dijons et retrouvons la péniche-hôtel Magnolia, de Magali et Nicolas. Des vieilles connaissances du canal de Briare, au temps où....
		Valentin nous ouvre la dernière demi-porte de la journée. Nous le remercions pour son assistance lors de cette journée. Alors que nous rencontrons un bief parsemé d'algues, pourquoi aux écluses, n'y a-t-il rien pour les récupérer afin d'ouvrir les portes correctement. Pas de chef, pas de subdivisionnaire pour constater cela et éviter des réclamations, y compris des péniches-hôtel.
Aujourd'hui changement de capitaine, nous sommes samedi et seul un vacataire nous accompagne. Nous décidons de l'aider pour fermer les portes.
		Non loin de Vélars-sur-Ouche, nous pouvons admirer un viaduc supportant une voie de chemin de fer que nos anciens ont construit, du beau travail;
Au dessus des arbres, un monument nous interpelle. Nous regardons notre carte de navigation qui nous indique que nous sommes en présence de "Notre Dame d'Étang"
		Nous nous glissons sous l'ancien pont du chemin de fer longeant la vallée d'Ouche. Pourquoi le conseil général n'en a pas fait, encore, une voie verte, très bucolique.
V.N.F Bourgogne a habillé sa maison d'un graphe. Il doit y avoir plusieurs V.N.F sur les canaux. V.N.F Agen ayant refusé cela sur l'écluse des Gares - N° 52 à Castets-en-Dorthe.
		Nous sommes à l'écluse de Pont de Pany. Nous sommes sur une architecture de "Forey", toit quatre pentes.
Le pont de Sainte Marie-sur-Ouche, au-dessus de la rivière du même nom
		V.N.F nous souhaite la "Bienvenue" à sa manière.
Nous sommes le premier jour de l'été deux mille dix-neuf, malgré tout petit matin automnale. Ne vous inquiétez pas à treize heure tenues estivales.
		Nous longeons un mini viaduc. Renseignement pris, il s'agit de l'ancienne voie ferrée qui reliait Dijon à Epinac..
Le porche, ancienne porte d'entrée de la ville mérite une petite balade. Que ce soit côté ville ou côté campagne les sculptures méritent d'être vues.
		L'abbaye de La Bussière ne se visite plus. Aujourd'hui, elle est devenue Relais-Château avec un restaurant distingué par un macaron Michelin. Jean-Pierre, une idée cadeau pour inviter Martine ? La halte est très agréable, avec bornes équipées d'eau et d'électricité.
Sur une écluse, nous observons le logo V.N.F spécial Canal de Bourgogne.
		Après le port de Pont-sur-Ouche, peu animé, nous enjambons par le pont-canal La Vandenesse
Ce pont date de mille huit cent soixante-six. (1866) Outre les bateaux qu'il aura vu passer, de nombreuses personnes l'auront empruntées.
		Notre descente de la vallée d'Ouche se poursuit, nous permettant d'admirer l'église de Crugey
Johann, notre guide et éclusier nous salue. Il prend congé, remontant la péniche-hôtel, que nous croisons. Il aura pris le temps de nous faire découvrir le paysage, comme ici : Une autre vue de Chateauneuf. Encore merci !
		Retour vers le passé. Cette porte a été usinée en mille huit cent nonante . (1890). Savons-nous faire de même aujourd'hui ?
Au Fourneau ! Euh non... Simplement le nom de la première écluse de la journée, il est neuf heure.
		Après l'amuse-bouche, filet mignon sur lit d'épinards avec sa crème au raifort est servi, un silence s'installe... La réputation du chef n'est plus à faire. Une personne a demandé gentiment : Qui a tondu la pelouse !
La nuit tombe sur Vandenesse et le château de Châteauneuf se reflète dans le canal de Bourgogne. L'apéritif est terminé, il est l'heure de passer à table.
		Outre, la visite du château et celle du village, un des plus beaux de France, une vue à presque trois cent soixante degrés. Nous garderons un oeil sur le bateau.
Du port, la même photo, forcément, les péniches-hôtels, le château perché sur son éminence rocheuse, dominant la vallée de Vandenesse. Alors sans aucune hésitation, tout l'équipage, sauf un, décide d'aller là-haut.
		C'est l'heure de déjeuner. Nous avons fait halte à Vandenesse-en-Auxois. N'hésitez pas à traverser le canal en franchissant le pont. Nicolas ravira vos papilles au restaurant "Chez Lucotte".
Et pour couronner le tout, en dessous de l'écluse une collection, de machines agricoles anciennes, se laisse admirer et photographier.
		Le plateau de l'écluse en rive droite est maintenant garni de plantes et de végétaux artistiques...
La maison éclusière N° 4 - Grand Pré - est toujours aussi décoré et fleuri. Mais cette année....
		Oldtimer nous suit pour les huit premières écluses. Il fera halte pour quelques jours à Vendenesse-en-Auxois.
Nous entamons notre descente, vers Saint Jean-de-Losne. Voilà la première écluse versant Saône, N° 1. Encore soixante-quinze et nous serons au bout du canal de Bourgogne.
		En rive droite, juste après le port d'Escommes, se trouve le bac, d'une quarantaine de mètres, permettant de diminuer le T.A. des bateaux lèges. En 1910 fut trouvée la solution : on mit en service un bac transporteur dans lequel prenait place la péniche. Après avoir vidé une partie de l'eau contenue dans le bac, le bateau se trouvait à un niveau suffisamment bas pour être pris en charge par le toueur.
Nous patientons juste le temps que le bateau Vrouwe Catharina sorte de l'écluse. Un bateau qui navigue et que beaucoup de monde du fluvial connaît.
		Les premiers trois cents mètres se font grâce au phare mis à disposition par V.N.F. Le reste, soit trois mille trente-trois mètres sont maintenant éclairés, facile. Quarante minutes plus tard le ciel est de nouveau bleu.
A neuf heure sonnante, le capitaine se voit remettre son "Bon de passage et consigne de sécurité, par un agent V.N.F.
		Cette chose est un engin flottant. Ce bateau sert à entretenir l'intérieur de la voûte, pouvant suivant les besoins s'élever pour changer un tube néon. V.N.F. va bientôt le remettre en service pour réparer les premiers mètres de lumière.
Nous allons voir de plus près la voûte. Un coup de fil à la propriétaire de l'Orchidée qui nous rappelle deux règles ; Il faut vraiment être AU MILIEU et on baisse la tête évidemment. Ouf demain on pourra naviguer sereinement.
		La barrière est fermée à cette heure, pas le droit de pénétrer à l'intérieur de la tranchée qui mène au tunnel.
Le toueur a été placé dans l'ancienne cale de radoub qui a été comblée. On sauve un morceau du passé mais enterrons un autre. Allez comprendre....
		Une artiste habille les maisons éclusières, son nom : Juliette Miséréré. Rien que du papier peint. Ici version 2019 !
Nouvelle maison éclusière sur le canal de Bourgogne. Beaucoup de dérogations à commencer par les tuiles. Il parait que l'on va en rencontrer d'autres plus surprenantes.
		Si vous souhaitez connaître où vous êtes ce n'est pas ce panneau indicatif qui vous aidera, mais celui-ci il y a bien longtemps qu'il est là.
A l'écluse douze versant Yonne, nous voyons ce panneau placé sur le plateau de l'écluse, 12Y. Nous comprenons que nous sommes à l'écluse N° 12 versant Yonne, Ne sachant pas ce qu'est X, ni Y et encore moins Z, nous posons la question à l'éclusier. "Je ne peux vous répondre, mais c'est moi qui l'ai scellé". Faux Busc Aval, peut-être l'altitude ? Dites monsieur V.N.F votre réponse ....


Nous aimons nos canaux et tentons de les préserver et les entretenir. Quand on voit cela, nous sommes un peu révoltés.		Un quart d'heure après, le résultat est là. Nous montrons notre travail à V.N.F. La réponse cingle, c'est pas à nous mais au conseil général. Ah, le fameux mille-feuilles !

		Un déversoir du canal de Bourgogne. Nous n'aurons rencontrer pour ainsi dire pas d'algues, mais les niveaux des biefs sont gardés à environ 1.60 mètres. Nous ne toucherons nul part.
Quelques kilomètres plus loin, à Saint-Thibault, vous ne pouvez pas manquer l'église abbatiale du XIII ème siècle.
		Nous passons dans la tranchée du Creusot, longue de 1 500 mètres, elle fut creusée par des bagnards dans les années 1820.
On pense en voyant cette photo que les propriétaires des lieux ont illuminé leur maison et dépendances. Il n'en est rien. C'est une succession de onze colonnes de lumières "La verticalité de ces onze colonnes s'oppose par ailleurs à l'horizontalité du canal" Michel Verjux, l'artiste.
		En début d'après-midi, pour le déjeuner, nous atteignons Pont-Royal. Rien n'a changé sinon les propriétaires du gîte et de la capitainerie. Nous resterons là avant d'attaquer, la dernière échelle d'écluse montante. N'hésitez pas à réserver à la Maison du Canal.
Nous avons l'habitude de voir le long des canaux des platanes, bouleaux ou autres arbres à feuilles caduques, ici ce sont des conifères, on se croirait sur le canal des Vosges.
		Un camion de pompiers nous attend à cette écluse. Il possède des plaques minéralogiques allemandes. Simplement une famille d'outre Rhin en vacances l'ayant transformé en camping-car. Merci à notre éclusier des échelles de Chassey et de Marigny pour les cadeaux. Un éclusier qui aime son travail et son canal !
Écluse vingt trois : Un panneau sur la maison éclusière attire notre attention, un portrait. Sur la plaque est inscrit : Bernard ROY, ministre plénipotentiaire secrétaire général du gouvernement tunisien né dans cette maison le 28 mai 1845 mort à Tunis le 24 mai 1919.
		Nous sommes maintenant dans l'échelle d'écluse de Marigny à onze kilomètres de Pont-Royal, notre destination de ce jour.
Écluse vingt six, nous voilà Chez d'Eau. Des chambres et une table d'hôtes où il fait bon s'y retrouver. N'hésitez pas à y séjourner, Gégé et Dominique vous accueilleront les bras ouverts.
		Nous quittons Marigny-le-Cahouët à neuf heures, un beau parc en aval de l'écluse 26. Un panneau : En collaboration avec Chez d'Eau, "Une nuit offerte en chambre d'hôte, Kotas, Saunas et B&B, Spas. Téléphone : 03 80 97 21 15"
Demain ce sera au tour de OLDTIMER de passer après nous dans l'échelle d'écluse de Marigny. Un beau bateau battant pavillon français avec Cathy et Don deux californiens qui naviguent en France durant l'été.
		Dans le village de Marigny-le-Cahouët, un pont enjambe un petit cours d'eau, juste en amont la confluence de deux ruisseaux, en cas de crue, on pourra traverser au sec.


Prenons le temps de l'admirer et découvrir de nombreux détails.

A Marigny-le-Cahouët, un lieu incontournable, outre la boulangerie, le château du XIIIème siècle et ses toits vernissés.
		Voilà, derrière nous l'écluse de Marigny (27), nous aurons parcouru cinq kilomètres sept cent, mais franchi dix huit écluses, une journée très bien remplie.
Pour faire vivre le canal, le conseil général subventionne les projets. Ici, des cabanes dans les arbres et une toue cabanée comme gîtes. Nous sommes : Aux Lodges du Canal de Bourgogne. C'est neuf, mais comment cela va-t-il vieillir ?
		Entre l'écluse trente deux et trente et une, la voie de chemin de fer coupe le canal ainsi que la voie verte. Chacun aura son pont.
Cette borne nous intrigue. D'abord le "S" ensuite le "K" et le nombre cent vingt. Nous demandons aux éclusiers, mais personne ne sait répondre. Nous allons envoyer un mail à la subdivision pour vous donner l'information.
		Changement d'échelle d'écluses, maintenant nous sommes dans celle de Chassey. Quelques fois c'est trois à la suite, encore une trentaine et nous serons au bief de partage.
Ouverture de la porte d'écluse, à quatre bras et quatre jambes, voilà comment on passe cinq écluses dans l'heure.
		Dans l'échelle d'écluse de Pouillenay, nous sortons d'une écluse et apercevons la suivante, pas le temps de souffler.
Ayant rejoint le bateau OLDTIMER, celui-ci partira à neuf heures et nous devrons patienter jusqu'à ce que les éclusiers reviennent nous chercher.
		Le capitaine décide de couper en trois, l'échelle de Pouillenay, Chassey et Marigny, soit la bagatelle de trente sept écluses sur douze kilomètres trois cent vingt sept mètres. On fait halte ce soir à Pouillenay, la pleine lune se reflète dans l'eau du canal.
Depuis quelques années, les arbres ont poussé. Nous tentons de découvrir la statue de Vercingétorix, en vain. N'ayant pas de bicyclette nous renonçons à aller le saluer.
		Sur la majorité des plateaux d'écluses, nous avons des bollards en rive droite et en rive gauche. Sur le canal de Bourgogne, parfois, seul un côté en est pourvu. Allez comprendre... L'explication est simple, les bollards se trouvent du côté du chemin de hallage !
Nous faisons halte, pour déjeuner, à la base de location Nicol's, à Venarey-Les-Laumes. Nous y retrouvons la péniche-hôtel "La Belle Époque" avec le matricule BX 1810. Eh, les anciens, du canal latéral de Garonne : Qui saura nous donner son nom à l'époque ancienne ?
		Parfois, il faut aider les éclusiers, pour ouvrir ou fermer les portes des écluses. Mais un panneau met en garde chaque plaisancier, ici : "Soyez vigilant, Henri".
Depuis l'écluse de Courcelles (61), nous pouvons admirer le village du même nom et son château.
		Devant nous, une nouvelle architecture de maison éclusière, cette maison a été faite sur les plans de l'architecte : Forey.
Nous passons devant le port de Montbard. Le reflet, des bureaux de V.N.F., dessine une aile de papillon. Il est neuf heures dix, une nouvelle journée commence avec le soleil.
		Escale ravitaillement avant les échelles d'écluses montantes. Nous nous arrêtons à la marina de Montbard "Bienvenue à Montbard en Bourgogne", sous un soleil couchant. Jean-Marc nous avons emmené le beau temps avec nous !
Sous un ciel couvert, nous faisons une pose à La Grande Forge de Buffon. Nous parcourons ce lieu en une heure, avant de poursuivre notre voie d'eau.
		Nous quittons l'Yonne et pénétrons dans le département de la Côte d'Or".
La pose méridienne a lieu dans l'écluse de Cry. Un panneau indicateur nous indique "Pont du XVIIème et église Saint Julien -Crypte XIème. Nous irons voir cela pour vous en faire profiter, ainsi qu'à Henri !.
		La pierre de Ravières est toujours en place au port du même nom. Tiens, personne n'est encore parti avec ?
Petit problème : Notre feuille de route "PC-Navigo" et notre guide de navigation fluviale "Navicarte", nous indique écluse l'Huilerie, sur la maison éclusière, on peut lire Écluse de Ravières. Il en est de même pour l'écluse Papeterie, inscrit Sous Roches et Nuits portant un panneau Lamerille. Nous transmettons à qui de droit.
		Cette borne avec un "Y" et ce chiffre 80, nous indique que nous sommes maintenant au PK quatre vingt, côté Yonne.
En rive droite du canal, nous longeons les carrières autour de Ravières. Face à vous, une cale de chargement de pierres, mais où sont les automoteurs pour transporter les blocs de pierre ?
		Neuf heures zéro cinq, nous sortons de l'écluse d'Ancy. Merci à Sylvie, de nous avoir fait monter dès l'ouverture.
Nous aurons juste le temps de visiter la cour d'Honneur du château d'Ancy-le-Franc, un témoignage de style renaissance, chef d'oeuvre de Sébastiano Serlio, célèbre architecte italien du roi François 1er
		Le chenal est tout tracé, il suffit de le suivre. Jusqu'à maintenant pas de soucis, quelques biefs, avec une côte en dessous du niveau normal, rien d'inquiétant et des herbes le long des rives.
Un bourg avec son pigeonnier, comment cela ? Henri : "Regarde, il y a un pigeon à la fenêtre".
		Sur le canal de Bourgogne l'unité architectural des maisons éclusières n'est pas de mise. Sur les cent quatre vingt neuf sites, on dénombre pas moins de cinq types de maison. Ici, la maison "Poirée" reconnaissable à son mur pignon côté sas, avec une porte d'entrée surmonté d'une fenêtre à plein-cintre.
Un barrage se reflète dans la rivière Armançon, des courbes, des droites, un vrai spectacle géométrique..
		Déjà la troisième écluses de la matinée, nous sommes partis depuis neuf heures de l'écluse nonante six.
Venir à Tonnerre et ne pas venir voir la Fosse Dionne serait presque un sacrilège. C'est un peu loin du canal, mais marcher fait du bien. Pour connaître l'histoire un clic sur l'image.
		La journée s'achève, nous sommes à Tonnerre. En allant faire un tour en ville, nous passons par le quartier des tanneurs, un endroit très paisible.
A l'écluse de Dannemoine, le temps fait son oeuvre. En septembre 2007, le pantalon et le soutien-gorge n'étaient pas encore passés à la machine avec une mauvaise poudre à laver...
		"Que vous vous amarriez comme cela, cela vous regarde, mais vous n'auriez pas quelques friandises à m'offrir ?"
De l'écluse, en rive droite, nous apercevons cette maison. Aurait-elle qu'une seule pièce par étage ?
		Nous émergeons de l'écluse de Saint Florentin et découvrons le pont-canal sur l'Armançon et le port. Juste quelques minutes d'arrêt pour saluer l'équipage de Kohéos. Il devrait parcourir le canal de Bourgogne eux aussi.
L'écluse de Duchy (110) est un exemple de ce que nous aimerions découvrir le long des voies d'eau. Félicitations aux locataires.
		La société de pêche de Brienon sur Armançon a vraiment un très bel abri. Bravo à l'artiste !
Après l'écluse de Cheny (113) V.N.F. met en route la faucardeuse. Y-aurait-il des végétaux aquatiques dans ce canal ?
		J'en connais quelques uns qui vont entendre les trains passer. Marie-Claude nous avait prévenu que tous les trains passent par la Roche-Migenne...
Un petit tour à Laroche-Migenne pour trouver le boulanger où nous pourrons nous approvisionner en pain frais demain matin.
		Le "Val d'Aran" est à quai à Joigny. Vous aurez tous reconnu un"Van de Weil" Celui-ci avait appartenu à Louis Gally.
Momo devait payer l'addition à La Côte Saint Jaques de Joigny, hélas pour nous ce n'est pas l'heure pour y dîner.
		Si vous avez quelques euros au fond de votre poche, n'hésitez pas à les envoyer à V.N.F. ou au conseil général, la porte aval de l'écluse de Villeneuve-sur-Yonne, en a bien besoin.
Vous reconnaîtrez la ville de Sens et sa chapelle Saint Maurice.
		Le ciel sera menaçant une partie de la journée. Exceptionnellement, il ne pleuvra pas ni au passage des écluses, ni à l'amarrage.
Un Indien au bord de l'Yonne. Des cochons, des chèvres,des poules et tout ce qui va bien avec. Les voisins doivent être contents.
		Nous quittons Pont-sur-Yonne après avoir fait le marché et une visite chez le boulanger, il est seulement neuf heures.
La feuille de route est respectée, nous nous arrêtons sur le ponton de Pont-sur-Yonne. Ici aussi, il y a des bateaux ventouses.
		Parfois dans les dérivations, nous rencontrons de long et large bateau. Chacun se serre un peu et tout va bien.
Chaque voie d'eau, de France, à ses horaires. Sur l'Yonne, il y en a en fonction du tracé. Peut-être sont-ils adaptés aux sabliers ?
		Un des mousses découvre ce qu'est une écluse à bajoyers inclinés. Devinez lequel ? Daniel, connais-tu cela ?
Sur L'Yonne, tous les barrages ne sont pas modernisés. Une partie de ceux-ci sont encore à aiguilles. Nous l'apprendrons à l'homme qui nous fait franchir l'écluse (Un éclusier ?). Ne riez pas !
		Nous trématons un beau Freycinet qui remonte la Seine. Des hollandais qui viennent manger le pain des français... ;-)
Lorsque l'on navigue sur la Seine, un livre nous revient à l'esprit "Les Affolantes des bords de Seine". Une suite de maisons les unes plus belles que les autres.
		Orchidée quitte le port de Chartrettes, laissant derrière lui, de merveilleux souvenirs et des amis.

11 juin 2019 au 25 juin 2019